Besoin d’aide pour former de nouveaux travailleurs
Les employeurs du secteur de la construction savent qu’il est difficile de trouver des forces vives directement opérationnelles. Avec les entreprises d'autres secteurs, elles doivent se rabattre sur des chômeurs peu qualifiés et de longue durée. Toutes les mains sont les bienvenues, mais ces personnes ont bien évidemment besoin d’être formées.
Les PME de la construction risquent de perdre la lutte concurrentielle avec les grandes entreprises qui disposent souvent de leurs propres structures de formation. Il existe de nombreuses mesures de soutien pour favoriser le recrutement, comme les réductions de charges ONSS pour les premiers recrutements ou pour les jeunes peu qualifiés et les plus de 58 ans, sans oublier le VOV en Flandre ou congé de formation flamand. Le nombre d'heures de formation prévues dans ce système suffit pour les collaborateurs actuels, mais pas pour former de nouveaux ouvriers du bâtiment.
"En d'autres termes, l'offre actuelle n'est pas suffisante pour la situation actuelle sur le marché de l’emploi", déclare Jean-Pierre Waeytens, administrateur délégué de Bouwunie. "Afin d'abaisser le seuil de recrutement pour les entreprises et obtenir l'espace nécessaire à la formation sur le lieu de travail, il faut faire davantage."
Bouwunie plaide dès lors en faveur d’une réduction significative des charges pour la première année d'emploi pour chaque recrutement supplémentaire d'un travailleur n’ayant pas encore reçu une formation de construction, et ce spécifiquement pour les entreprises de moins de 20 travailleurs.
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